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TGV Rio-São Paulo: objectif 2018

Le président de l’Entreprise brésilienne de planification logistique (EPL), Bernardo Figueiredo, souhaite que le futur train à grande vitesse entre Rio et Sao Paulo entre en fonction dès 2018. « La date limite pour que tout soit prêt est 2020 mais notre but est 2018 », a déclaré à la presse le directeur de l’entreprise d’Etat chargée des plans d’infrastructures de transport au Brésil. Il a ajouté que les candidats devraient avoir au moins dix ans d’expérience dans la grande vitesse sans accident grave, éliminant la Chine de facto et laissant en lice l’Allemagne, la France, l’Espagne, la Corée et le Japon. Les enveloppes des candidats à la concession de cette ligne de 511 kilomètres seront ouvertes le 29 mai 2013 et l’entreprise chargée des travaux d’infrastructures sera choisi début 2014.

Ce projet de TGV devant relier les deux principales métropoles du Brésil en 1 h 25 à 360 km/h est à l’étude depuis 2004 mais a connu depuis de nombreux aléas. L’ayant relancé en 2010, Brasilia espérait qu’il serait prêt pour les JO de 2016 mais il a fallu y renoncer en juillet 2011, aucun candidat n’ayant répondu à son appel d’offres. Le projet gouvernemental prévoyait que les opérateurs s’allient à des entreprises de BTP pour boucler leur dossier. Mais le Français Alstom, allié à la SNCF, a vite émis de nombreuses réserves sur ce modèle, à commencer par le budget (environ 15 milliards d’euros) jugé insuffisant, le tarif passagers devant en outre être sous le contrôle des pouvoirs publics. Les autres candidats potentiels étaient dans le même état d’esprit. Brasilia a donc décidé de relancer non pas un mais deux appels d’offres : l’un pour les opérateurs et les transferts de technologie, l’autre pour la construction de la ligne.