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Charles-Henry Chenut: « l’Alliance du Pacifique, c’est la promotion des capacités individuelles »

Les présidents mexicain, colombien, péruvien et chilien au sommet de Cali (23/05/13)
Les présidents mexicain, colombien, péruvien et chilien au sommet de Cali (23/05/13)

Tropisme asiatique et libre-échange forment les principes de base de l’Alliance du Pacifique, qui regroupe 4 des pays les plus dynamiques de la zone. Analyse de Charles-Henry Chenut, avocat et conseiller du commerce extérieur de la France.

Créée il y a deux ans à l’initiative de Lima, l’Alliance du Pacifique _ Mexique, Colombie, Chili, Pérou_ s’ajoute aux nombreux blocs qui existent déjà en Amérique latine (Mercosur, ALBA, CAN , Unasur, Celac …), à l’efficacité parfois discutable. Mais contrairement à la plupart d’entre eux, la vocation de ce nouvel objet d’intégration non encore complètement identifié, est avant tout le libre échange (90% du commerce doit, à terme, être libéralisé). Agrégeant 210 millions de consommateurs et 35% du PIB de l’Amérique latine, affichant une croissance moyenne de 5% l’an dernier, cette association de 4 pays dirigés par des gouvernements libéraux (ou se comportant comme tels, comme au Pérou) a de quoi intéresser de nombreux pays et investisseurs de la région et d’ailleurs. Le Japon, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada, le Guatemala, le Panama, le Costa Rica , l’Uruguay et l’Espagne en sont déjà membres observateurs, et viennent d’être rejoints en mai dernier par la France, le Portugal, le Honduras et le Salvador. Des questions subsistent néanmoins sur la pérennité d’une telIe alliance et son portentiel. Charles-Henry Chenut, avocat associé du cabinet franco brésilien Chenut Santiago et Oliveira, et conseiller du commerce extérieur de la France (président de la Commission Amérique latine et Caraibes) en analyse pour Latina-eco les atouts et les éventuelles limites.

I. L’ALLIANCE DU PACIFIQUE, PRESENTATION

II. QUEL EN EST L’INTERET POUR LE MEXIQUE ?

 

III. UNE OPPORTUNITE POUR LES INVESTISSEURS EUROPEENS

 

IV. PEUT-ON Y VOIR UNE RIPOSTE A L HEGEMONIE DU BRESIL DANS LA REGION ?

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